Pages

mardi 25 octobre 2011

56,7 mds de dollars des exportations en 2010, Sonatrach revoit à la hausse son chiffre d’affaires


consolidé pour l’année 2010, rendu public mardi, Sonatrach précise que ses exportations de l’année passée s’élèvent à 56,7 mds de dollars contre 44,9 mds de dollars en 2009, soit une hausse de plus de 26%.
Il précise que ce chiffre d’affaires à l’exportation intègre aussi les reventes en l’état de produits pétroliers issus du rachat des droits des associés pour 0,6 md de dollars pour 2009 et 2010. En volume, les quantités d’hydrocarbures exportées en 2010 ont atteint 116,3 millions tonnes équivalent pétrole (Tep), en légère baisse de 2% par rapport à l’exercice 2009.
Sonatrach a en revanche maintenu dans son rapport annuel, approuvé par son conseil d’administration, le montant d’investissements avancé en juillet à 14,4 mds de dollars, en évolution de 11% par rapport aux réalisations de 2009. L’essentiel de ces investissements, soit 10 mds de dollars, a été réalisé dans l’amont pétrolier, notamment dans le forage des puits d’exploration et de développement.
En 2010, la part des associés du groupe dans le partage de production s’est chiffrée à 3,93 mds de dollars, soit le même niveau que celui de 2009. La taxe sur les profits exceptionnels (TPE), prélevée sur les bénéfices de ces associés quand les cours de brut dépassent les 30 dollars le baril et reversée au Trésor public, s’est élevée à 1,6 md de dollars.

Élargissement du Commonwealth à des États non anglophones La candidature de l’Algérie examinée


L’Algérie est-elle en passe de rejoindre le Commonwealth ? Selon Andrew Mitchell, secrétaire d’État britannique au Développement, sa demande d’adhésion vient d’être examinée, au même titre que les candidatures d’autres États comme la Somalie, le Yémen et le Sud-Soudan. L’élargissement du Commonwealth à de nouveaux membres exprime le désir des autorités du Royaume-Uni de revigorer cette organisation, délaissée par l’ancien gouvernement travailliste, et la placer au cœur de la politique étrangère britannique. Le secrétaire d’État au Foreign Office, William Hague, qui vient de se rendre en Algérie, soutient l’élargissement du club des anciennes colonies de l’empire britannique à d’autres pays, comme le nôtre. La Grande-Bretagne ne voit pas d’inconvénient, en effet, à accueillir au sein du Commonwealth, des États non anglophones. 



Salon international des énergies renouvelables à oran : Les assises d’une révolution énergétique


Pays pétrolier et gazier, dont les gisements de Hassi R’mel, de In Salah ou les ports de Bethioua ou Skikda sont connus à l’échelle planétaire, l’Algérie a également pris de sérieuses options dans les énergies renouvelables pour les mettre au service du développement socioéconomique avec, toutefois, une dimension environnementale et écologique encore plus marquée avec ce recours aux énergies propres.
Le visiteur du Salon international pour la promotion des énergies propres essentielles au développement durable, que la ville d’Oran a abrité durant trois jours, s’en est bien rendu compte puisque une quarantaine d’entreprises algériennes, qui activent dans ce nouveau secteur , y étaient alignées. Certes, même si le point d’orgue de ce salon était la promotion des investissements et l’encouragement au partenariat, ce salon a aussi grandement contribué à faire connaître les expériences des pays participants dans leur utilisation de ces énergies propres. De nombreux experts et chercheurs algériens, dont certains sont venus des wilayas de l’Est et du Centre à leurs propres frais, ont fait le déplacement pour «voir»… Preuve, si l’en est, de l’importance pour le potentiel intellectuel algérien d’une manifestation pareille.

«En Algérie, la question est de savoir si le pays est structurellement apte à absorber en investissements productifs ses excès de réserve»


La question de la rentabilité des placements de fonds souverains est-elle centrale pour l’Algérie ? Procédons par comparaison. En Europe, comme pour l’ensemble des pays de l’OCDE, le placement de fonds souverains en bons du trésor ne correspond pas tout à fait à la même logique que celle des pays comme l’Algérie, la Chine ou la Russie par exemple. Le défaut de paiement étant principalement lié aux « risques pays », il y a longtemps que les pays de l’OCDE ont bien compris qu’il était plus utile, pour attirer des fonds, des capitaux et des investissements étrangers, de consolider leur gouvernance par une stabilité politique juridique et administrative.
Autrement dit, leurs investissements en bons du trésor correspond davantage à une constitution de réserves prudentielles (assurantielle en quelque sorte). Généralement, leur montant correspond à environ 9 à 18 mois de leur besoin en financement public. Le rendement de ces fonds est important, mais ce n’est pas le plus important car il s’agit, pour ces pays stables, de placements à très long terme dans des pays dont le défaut de paiement est quasi nul (donc à faible risque de dégradation significative à long terme). En ce sens, je rejoins l’analyse qui consiste à insister sur le fait qu’à très long terme ces titres ont de fortes chances de s’apprécier, et même de contribuer par leur caractère prudentiel à doper l’économie des pays apporteurs de fonds souverains. Ceci, bien évidemment, doit être relativisé par le théorème de l’« équivalence ricardienne » qui établit, sous certaines conditions, une concordance entre l’augmentation de la dette publique à un moment « T » et l’augmentation des impôts requise dans le futur pour le remboursement de cette dette et le paiement des intérêts qui y sont associés.



«La démocratie est la condition de la sécurité nationale»

Pour instaurer une vraie démocratie en Algérie, l’orateur définit trois conditions sine qua non. Il plaide d’abord pour «la transformation de l’essence de la gouvernance en prenant en considération le citoyen». «Il faut revoir aussi la structure de la participation politique à la fois partisane et civile. Il faut également développer une culture de la performance politique au sens de l’appropriation des droits économiques, sociaux et culturels des citoyens», souligne-t-il. L’Algérie, affirme-t-il, est encore loin de satisfaire à ces exigences.

Le directeur du CRSS estime qu’il est nécessaire de transformer le système de gouvernance en passant, indique-t-il, «du système de la démocratie procédurale à un système de démocratie délégataire». «Je crois qu’il est de la responsabilité de tout un chacun d’être conscient de deux choses : la première est que la stabilité du pays dépend du triptyque citoyenneté-développement-démocratie ; la deuxième est que la démocratie est la condition essentielle de notre sécurité nationale», lance-t-il.



Alger incontournable


Editorial par : Omar Ouali
Depuis le début de la fin du régime de Kadhafi, en février, les relations entre l’Algérie et les nouvelles autorités libyennes sont réduites à des accusations récurrentes du CNT, reprochant à Alger de voler au secours de l’ex-“Guide” de la Jamahiriya, et des démentis successifs de notre ministère des Affaires étrangères.

Avec le recul, on s’aperçoit nettement que cette controverse, sans fond au demeurant, est sciemment entretenue par des parties intéressées qui entendaient ainsi marginaliser, voire neutraliser le rôle d’Alger dans l’équation libyenne. Les mois qui viendront seront certainement riches en révélations sur les non-dits de cette brouille préfabriquée pour les besoins de la cause.


Programme blanche Algérie Lancement de 20 projets


L’initiative est louable eu égard à la dégradation avancée du cadre de vie, encore faut-il qu’elle soit conjuguée au sérieux et à la continuité.

Chapeautée par le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille, en étroite collaboration avec les services de la wilaya, l’opération a, pour l’heure, été expérimentée dans cinq communes: Sétif (10 chantiers), El Eulma (4), Bir El Arch (2) et autant de projets à Aïn Arnat et Salah Bey. Composé de 8 agents dont un chef de chantier, le groupe est spécialisé dans la protection de l’environnement et du cadre de vie du citoyen. Pour l’illustration, les 10 chantiers de Sétif sont répartis sur différentes zones où ils ont donné un grand coup de fouet au paysage des espaces investis.


Dans l’optique de création de microentreprises par des jeunes chômeurs âgés entre 18 et 40 ans, le dispositif «Blanche Algérie» initié pour la création de petites entreprises spécialisés dans l’amélioration du cadre de vie du citoyen et l’assainissement des cités et quartiers des villes, voit le jour du côté des hautes plaines sétifiennes où 20 projets sont lancés dans un premier temps.

dimanche 23 octobre 2011

JOURNÉES CULTURELLES FRANÇAISES À TLEMCEN


Un concert de jazz manouche à l’ouverture


Après le report de la semaine culturelle de la Syrie, sans qu’aucune explication n’en soit fournie, le palais de la culture d’Imama de Tlemcen a accueilli vendredi en soirée, Diégo Colas, ministre conseiller auprès de l’ambassade de France à Alger, qui a inauguré les journées culturelles françaises, en présence de Abdelhamid Belblidia, coordinateur de la manifestation “Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011”, et représentant de Khalida Toumi, ministre de la Culture, ainsi que des directeurs des centres culturels français d’Alger, d’Oran et de Tlemcen. 

Le public était nombreux pour assister au concert de jazz manouche, animé par quatre musiciens (violon, guitare, contrebasse, accordéon) lesquels ont interprété les vieux succès de Georges Brassens, Edith Piaf ou encore Charles Aznavour. Ce style de musique témoigne des apports stylistiques des musiques gitanes et d’Europe centrale ainsi que du musette et de la chanson française dans le jazz.  Avant le concert, MM. Belblidia et Colas ont prononcé chacun une allocution pour louer l’intérêt d’une telle manifestation qui contribue au dialogue des cultures. 

Présence et représentation de la femme (Théâtre). Une longue émergence


Les chercheurs, qui ont écrit sur les débuts du théâtre algérien, ont soutenu, à juste titre, qu’il fut extrêmement difficile aux femmes d’exercer le métier de comédienne.


Ceux qui méconnaissent les réalités socioculturelles de cette époque pourraient en déduire que cela fut aisé pour les hommes. Pourquoi pas, puisque faute de comédiennes, ces derniers se permettaient de se travestir malgré la tyrannie des tabous machistes ?
La réalité fut plus relative. Quelques témoins et acteurs de cette époque, déjà si lointaine, sont encore vivants pour en témoigner. Habib Réda tenait, face à Keltoum, le rôle du jeune premier au sein de la troupe Bachetarzi. Voilà ce qu’il nous confiait : «En fait, à l’époque, c’était une honte pour les familles que d’avoir parmi les siens un ''aâjajbi'', un clown, au sens péjoratif du mot. Mon père n’aurait jamais accepté une chose pareille. J’ai dû le bluffer, mentir pour faire du théâtre.



Ghribia aux noix


pour 20 ghribia
80 ml de smen
80 ml d’huile sans gout
50 gr de sucre glace
50 gr de noix finement moulus
300 gr de farine
20 cerneaux de noix
Vanille

préparation
Battre le smen et le sucre glace a l’aide d’un batteur électrique, pendant au moins 20 minutes, jusqu’à ce que le mélange soit mousseux (c’est le secret de la réussite de la ghribia).
ajouter l’huile, la vanille, ensuite rajouter les noix moulus et bien mélanger.
incorporer la farine par petite quantité et mélanger délicatement pour ramasser la pâte.
Rajouter de la farine si vous voyez que la pâte colle a vos mains.
Préchauffé le four a 160 degrés.

Culture : EXPOSITION L’art pictural de Tipasa s’invite à Blida


La semaine passée, avait eu lieu à Blida le vernissage des tableaux de plusieurs artistes peintres, dans le cadre du Salon national des arts plastiques dédié à la promotion des arts et des activités culturelles au profit de plusieurs wilayas et aux œuvres de plus de 40 artistes plastisticiens venant notamment d’Alger, Tipasa, Bordj-Bou-Arréridj, Constantine, Sétif, Batna, Annaba et Ghardaïa. 

Ce Salon organisé par l’Etablissement pour la promotion des arts et des activités culturelles s’est déroulé du 11 au 21 octobre au niveau du centre culturel Djilali-Bounaâma de Blida et avait convié plusieurs artistes peintres de la wilaya de Tipasa à présenter leurs œuvres picturales. Lors de l’ouverture de la manifestation, on notait la présence de plusieurs artistes peintres de renom, dont M. Arroussi, le président de l’Union nationale des arts culturels, ainsi que celle des autorités locales. La wilaya de Tipasa était représentée par les artistes peintres, Abderrahmane Bekhti et Mme Imekraz Saliha. Cette dernière a présenté des œuvres calligraphiques et des peintures abstraites.

Pour sa part, Abderahmane Bekhti, le doyen des artistes peintres de Tipasa a exposé des œuvres monumentales, à l’instar de Harraga, œuvre qui évoque le désespoir des jeunes et leur rêve pour un monde meilleur. M. Bekhti a aussi présenté l’Africaine, qui évoque la dimension de la femme africaine, son courage et sa beauté et Romance et Amour épinglé, traitant de l’affection, du chagrin d’amour, de la déception et de l’attente de la femme. Alger était représentée par Zoubir Hallel, un peintre de l’abstrait, alors que Sétif l’était par la jeune artiste Hadia Souad ; Mlle Labasi Meriem, un prodige du pinceau, représentait Constantine. 

Source : lesoirdAlgerie.com / Larbi Houari

Frontière, paysage, patrimoine, un projet photographique


Frontière, paysage, patrimoine, un projet photographique
Jeudi 10 novembre à 10h au Département d’architecture de l’USTOL’archéologie des paysages, images de renouvellements urbains, ce projet de recherche photographique en trois mots « frontière, paysage, patrimoine » visite des temporalités en Proche, Moyen Orient et Arabie et interroge l’histoire de la représentation de territoires par l’image : la richesse iconologique et la question de la vision photographique des pays traversés, de l’Egypte du Nil, villes coloniales d’Israël et d’Erythrée, zones frontières du Jourdain, villes de Cis-Jordanie, aux rivages de la Mer Morte à la mer Rouge.Des questions entre esthétique et politique sont abordées par ce projet tout autant photographique qu’éditorial … Eléments biographiques sur Corinne Peuchet :Elle a grandit en ville nouvelle des années 70, ce qui a orienté son parcours autour de « plus de rapport au sol », a étudié l’histoire des arts, des patrimoines et l’archéologie nationale et proche et moyen-orientale à l’Ecole du Louvre et à l’Université de Paris I.


Le : 10/11/2011

A partir de : 10:00

Lieu : Centre Culturel Français d'Oran
112, Rue Larbi Ben M'hidi

Source : kherdja.com

30e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue,Participation algérienne avec Le Dernier Passager


Le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue a dévoilé la programmation de sa trentième édition. L’événement aura lieu à Rouyn-Noranda du 29 octobre au 3 novembre 2011. «Le vendeur» de Sébastien Pilote sera présenté en ouverture. Le réalisateur Mounes Khammar honorera l’Algérie avec la présentation de son court métrage «Le Dernier Passager ».

Cette année, le Festival présentera 23 longs métrages, 58 courts ou moyens métrages – dont 42 animations – en provenance de 25 pays, dont l’Algérie, l’Allemagne, le Brésil, la Corée du Sud, l’Égypte, l’Estonie, la France, le Liban, les Pays-Bas, la Pologne, la Suède et le Venezuela. Cette programmation audacieuse présente 27 films primés et 29 premières : huit mondiales, neuf nord-américaines, cinq canadiennes et sept québécoises.
Né du rêve et de l’audace de trois ardents cinéphiles, Jacques Matte, Louis Dallaire et Guy Parent, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue ne cesse d’étonner par son succès grandissant.